Description
PRÉFACE
Le livre de Job peut être considéré comme l’idéal d’un poème sémitique. La traduction que j’offre au public se rattache de la sorte à l’ensemble de travaux que j’ai entrepris sur les langues et le génie des peuples auxquels on s’est habitué à donner le nom de Sémites. Plusieurs des traits par lesquels j’ai cherché, dans un autre ouvrage[1], à exprimer le caractère de ces peuples ont pu sembler obscurs ou exciter quelque étonnement. Je ne pouvais mieux répondre aux justes exigences des personnes qui demandaient sur ce sujet de plus amples explications, qu’en leur montrant comment le génie sémitique s’est peint lui-même dans sa création la plus originale et, s’il est permis de le dire, en son plus parfait miroir. (wikipédia)