Description
Lettre avec son enveloppe à en-tête de l’université de Nice datée du 11 mai mai 1975 : » Spéracedès, le 11 mai 1975
Cher ami, Je suis chagriné d’apprendre que vous avez été souffrant. Tous mes vœux de rétablissement, de repos sans complication! J’espère que tout cela n’est déjà plus qu’un souvenir.
Votre lettre ma touché. Et en particulier parce que j’ai eu, je l’apprends ainsi, la même réaction que vous quand je lisais Michel Strogoff dans l’enfance. Le ver que vous citez dans le « Leurre du seuil » vient tout droit de ce passage, et c’est pour rester fidèle à mon idée du « tout tes yeux, du tout tes yeux », que j’ai pris le risque de laisser croire en qu’il y a une coquille dans mon livre où évidemment je n’en voulait pas (hélas, il y en a une autre, une vraie).
Moi aussi je voudrais beaucoup que nous parlions de Puech, entre autres choses. A part les deux mercredis qui restent, je ne viens pas à Nice, en principe, faute de conduire, mais j’imagine qu’une occasion se présentera (un examen, une thèse), auquel cas j’essaierai de vous joindre, car nous pourrions, en effet, nous retrouver pour déjeuner. Venir avec Lucie et Mathilde, c’est plus difficile, la journée serait longue pour un enfant.On m’a réinvité à Nice pour l’an prochain. Mais cette fois nous habiterons Antibes. La location est déjà faite, sur le bord de la mer. Cela permettra d’ailleurs de venir plus facilement à Nice.
Toutes mes amitiés à vous deux – Yves B.